ED
BRADLEY : Que répondez-vous aux accusations
portées par le procureur de Santa Barbara, que vous avez abusé d'un
garçon ?
MICHAEL JACKSON :
C'est totalement faux. Avant de faire du mal à un enfant, je me
trancherais les veines. Je ne ferai jamais de mal à un enfant. C'est
totalement faux. J'étais écoeuré. Je ne pourrais jamais faire une telle
chose.
ED
BRADLEY : C'est un enfant que vous
connaissiez ?
MICHAEL JACKSON :
Oui.
ED
BRADLEY : Comment décririez-vous la
relation que vous aviez avec cet enfant ?
MICHAEL JACKSON :
J'ai aidé beaucoup, beaucoup, beaucoup d'enfants, des milliers
d'enfants, atteints du cancer, de la leucémie. C'est un de ceux-là.
ED
BRADLEY : Mais dites-moi pourquoi vous avez
créé Neverland ?
MICHAEL JACKSON :
Parce que je voulais un endroit où je pouvais créer tout ce que je n'ai
jamais eu étant enfant. Alors vous verrez des manèges, des animaux. Il y
a un cinéma. J'étais toujours en tournée, et je n'ai jamais eu
l'occasion de faire ces choses-là. Alors je compense ce que j'ai perdu
en... Ce que je veux dire c'est que je ne peux pas aller dans un parc,
je ne peux pas aller à Disneyland comme ça, en étant moi-même. Je ne
peux pas sortir et me promener dans la rue. Ce qui provoque des ruées de
foules et des embouteillages. Donc je crée mon monde derrières mes
grilles. Tout ce que j'adore est derrière ces grilles. On a des
éléphants, des girafes, des crocodiles, toutes sortes de tigres et de
lions. Et on reçoit des bus entiers de gamins qui n'ont pas l'occasion
de voir ça. Des enfants malades viennent et s'amusent. Ils profitent de
leur journée de façon pure, affectueuse et joyeuse. C'est ceux qui ont
des pensées sales qui pensent ça. Je ne pense pas de cette façon, ce
n'est pas moi.
ED
BRADLEY : Et vous croyez qu'en vous voyant
les gens pensent cela de vous aujourd'hui ?
MICHAEL JACKSON :
S'ils ont des pensées malsaines, oui. Et s'ils croient les immondices
qu'ils lisent dans les journaux, oui. Et souvenez-vous d'une chose. Ce
n'est pas parce que c'est écrit que c'est parole d'évangile. Les gens
écrivent des choses négatives parce qu'ils croient que c'est ce qui se
vend le mieux. Pour eux les informations positives ne vendent pas.
ED
BRADLEY : Donc quand il venait que
faisait-il ? Que faisiez-vous ?
MICHAEL JACKSON :
Je vais vous le dire précisément. La première fois que je l'ai vu il
était complètement chauve, blanc comme neige à cause de la
chimiothérapie, très squelettique, il avait l'air anorexique, il n'avait
pas de sourcils, pas de cils. Et il était si faible, je devais le porter
de la maison à la salle de jeux, ou bien le pousser dans une chaise
roulante, pour essayer de lui donner une enfance, une vie. Parce que
j'avais mal pour lui. Parce que je n'avais jamais eu cette chance non
plus quand j'étais enfant. Vous voyez ? Je savais ce qu'il pouvait
ressentir. Pas le fait d'être malade, mais de ne pas avoir d'enfance. Je
compatis, je ressens leur souffrance.
Il n'avait jamais vraiment grimpé à un arbre. Donc j'avais cet arbre à
Neverland. Je l'appelle mon "arbre qui offre". Parce que j'adore écrire
des chansons là-haut. J'ai écrit tellement de chansons dedans. Alors je
lui ai dit, "Tu dois grimper à un arbre, ça fait partie de ta vie de
petit garçon. Il faut vraiment que tu le fasses." Et je l'ai aidé à
grimper. Et une fois qu'il était en haut de l'arbre on a regardé
au-dessus des branches. Et c'était si beau. C'était magique. Et il a
adoré ça. C'était pour lui donner une chance de vivre. Parce qu'il
allait mourir. C'est ce qu'ils lui ont dit. Ils ont dit à ses parents de
prendre leurs dispositions pour son enterrement, c'est pour vous dire à
quel point c'était grave. Et je lui ai fait suivre un programme. J'ai
aidé beaucoup d'enfants en faisant cela. Je lui ai fait suivre un
programme mental.
ED
BRADLEY : Que se passait-il dans votre tête
lorsqu'on vous a arrêté, mis les menottes, qu'on devait prendre votre
photo, alors qu'elle allait être diffusée dans le monde entier ?
MICHAEL JACKSON :
Ils ont fait ça pour essayer de me rabaisser, pour essayer de me prendre
ma fierté. Mais j'ai fait tout ce qu'ils voulaient. Et à la fin, je
voulais que le public sache que j'allais bien même si j'avais mal.
ED
BRADLEY : Que s'est-il passé quand ils vous
ont arrêté ? Que vous ont-ils fait ?
MICHAEL JACKSON :
Ils étaient supposés rentrer et simplement prendre mes empruntes
digitales, et faire tout ce qu'ils font lorsqu'ils arrêtent quelqu'un.
Ils m'ont vraiment malmené. Mon épaule est littéralement disloquée. Ca
me fait très mal. J'ai constamment mal. Vous voyez ce bras ? Je n'arrive
pas à aller plus loin que ça. Pareil pour l'autre côté.
ED
BRADLEY : A cause de ce qui s'est passé au
poste de police ?
MICHAEL JACKSON :
Oui, oui, au poste de police. Et ce qu'ils m'ont fait... si vous voyiez
ce qu'ils m'ont fait au bras... ils m'ont fait très mal. C'est très
enflé. Je ne veux rien dire. Vous verrez, vous verrez.
ED
BRADLEY : Comment ont-ils fait ça ? Je veux
dire physiquement qu'est-ce qu'ils ont fait ?
MICHAEL JACKSON :
C'est à cause des menottes, ils me les ont trop serrées derrière le dos.
ED
BRADLEY : Derrière votre dos ?
MICHAEL JACKSON :
Oui. Et ils les ont mises dans une certaine position de manière à ce que
ça me fasse mal et que ça me fasse mal au dos. Maintenant je ne peux pas
bouger. Ca m'empêche de dormir la nuit, je ne peux pas dormir.
Et à un moment j'ai demandé à aller aux toilettes. Et ils ont dit "Bien
sûr, c'est dans le coin là-bas." Une fois aux toilettes, ils m'ont
enfermé dedans pendant quelque chose comme 45 minutes. Il y avait du
caca, des excréments jetés sur les murs, par terre, au plafond. Et ça
puait tellement. Et puis un policier est arrivé devant la vitre. Et il
m'a fait une remarque sarcastique. Il m'a dit "Tiens sens! Ca sent assez
bon là-dedans pour toi? Tu aimes l'odeur? C'est bon?" Et j'ai juste
répondu "Ca va, c'est pas mal." Donc je me suis assis là et j'ai
attendu.
ED
BRADLEY : Pendant 45 minutes ?
MICHAEL JACKSON :
Oui, 45 minutes. Environ 45 minutes. Et puis ensuite un flic venait en
disant "Oh, on va te faire sortir dans deux secondes, tu seras sorti de
là dans deux secondes." Et puis 10 minutes de plus, et encore 15 minutes
de plus. Ils l'ont fait exprès.
ED
BRADLEY : Qu'avez-vous ressenti quand ils
ont allés dans Neverland, avec leur mandat de perquisition ? Que
cherchaient-ils ? Qu'ont-ils pris ?
MICHAEL JACKSON :
Mes employés m'ont dit que ma chambre est un véritable champ de
bataille. Ils m'ont dit : "Michael, ne va pas dans ta chambre." Mes
employés pleuraient au téléphone. Ils ont dit "Si tu voyais ta chambre
tu pleurerais." Il y a un escalier qui monte jusqu'à mon lit, et ils ont
dit "Tu ne peux pas monter l'escalier, la chambre est totalement
saccagée." Et ils ont envoyé 80 personnes dans cette pièce, 80 personnes
dans une chambre ! C'est vraiment exagéré. Ils ont pris des couteaux et
ont ouvert mes matelas avec... ils ont tout coupé pour les ouvrir.
ED
BRADLEY : Ils ont pris des choses de
Neverland ?
MICHAEL JACKSON :
Je ne sais pas vraiment ce qu'ils ont pris. Ils ne m'ont jamais donné de
liste.
ED
BRADLEY : Mais vous dites qu'ils ont
détruit votre propriété ?
MICHAEL JACKSON :
Oui, c'est bien ça. Ensuite ils ont enfermé tous les employés de la
maison dehors. Ils avaient la maison à eux seuls pour faire tout ce
qu'ils voulaient. Et ils ont complètement abusé de la situation. Ils
sont allés dans des endroits pour lesquels ils n'avaient pas de mandats
de perquisition, où ils n'avaient pas à aller, comme mon bureau. Et ils
ont complètement abusé de la situation. Et ils m'ont dit que ma chambre
était un vrai taudi, un vrai taudi. Je ne pense pas vouloir voir ça, je
ne suis pas prêt à voir ça.
ED
BRADLEY : Alors vous n'y êtes pas retourné
?
MICHAEL JACKSON :
J'y suis retourné, mais pas dans ma chambre. Je ne vivrai plus jamais
là-bas. J'irai de temps en temps en visite à Neverland. C'est une maison
désormais, je ne m'y sens plus chez moi. J'irai seulement là-bas en
visite. [A Grace] Quelle heure est-il? Parce que j'ai mal. Vous savez,
j'ai mal. Je vais devoir partir bientôt de toute façon. Oui, d'accord,
je ne me sens pas bien.
L'argent, la cupidité. La cupidité est entrée en jeu à un moment, et
quelqu'un... je n'arrive pas trop à le décrire. Mais cela a avoir avec
l'argent. C'est Michael Jackson. Voyons ce que nous avons là, on peut en
tirer de l'argent. C'est exactement ce qui s'est passé.
ED
BRADLEY : Vous l'aviez aidé pour son
cancer. Ce que je ne comprend pas c'est pourquoi aujourd'hui - et je
sais que vous pensez que c'est pour de l'argent, mais pourquoi il
changerait de comportement en disant "Michael Jackson a abusé de moi
sexuellement" si ça n'était pas vrai ?
MICHAEL JACKSON :
Parce que les parents ont de l'influence sur les enfants. Ils estiment
qu'ils doivent faire ce que leur disent leurs parents. Mais l'amour de
l'argent, c'est la racine de toute méchanceté. Et c'est un enfant
adorable. Et le voir changer comme ça... ce n'est pas lui. Ce n'est pas
lui.
ED
BRADLEY : Donc vous ne pensez pas que ça
vienne de lui ?
MICHAEL JACKSON :
Non.
ED
BRADLEY : Ca vient de ses parents ?
MICHAEL JACKSON :
Non, ce n'est pas lui. Je sais ce qu'il a au fond du coeur
Jackson a dit que même s'il le pouvait il ne règlerait pas cette affaire
à l'amiable comme en 1993.
ED
BRADLEY : Donc, si vous étiez innocent,
pourquoi iriez-vous payer ? Je veux dire, pourquoi ne pas avoir été en
justice pour vous defendre ?
MICHAEL JACKSON :
Je n'ai pas le droit d'en parler.
MARK GERAGOS :
Je vais vous interrompre deux secondes.
ED
BRADLEY : Très bien.
MICHAEL JACKSON :
Eh bien voilà, c'est parti !
Mark Geragos, avocat de Michael Jackson préfèrait répondre à cette
question lui-même.
MARK GERAGOS :
Rappelez-vous ce qui lui est arrivé il y a dix ans. On l'a humilié. Il a
dû subir une examination, des photos. On l'a humilié en regardant ses
organes intimes et en les prenant en photo. Et ont l'a soumis à des
choses tellement indiscrètes que vous n'imagineriez même pas. Je ne peux
qu'essayer de me mettre à sa place et me dire, bon, si l'argent est le
moyen de terminer cette situation... c'était peut-être ça le calcul. Je
ne sais pas et je ne veux pas dire de bêtises.
ED
BRADLEY : Mais tout cela fait que le public
croit que ceci n'est pas arrivé qu'une seule fois, c'est arrivé deux
fois. Que de jeunes garçons sont venus l'accuser d'avoir abusé d'eux
sexuellement ces dix dernières années. Et il a dit publiquement à quel
point il aimait partager son lit avec des enfants. On peut comprendre
que le public se dise qu'il y a peut-être un problème. Il y a beaucoup
de fumée.
MARK GERAGOS :
Eh bien écoutez, il y a beaucoup de fumée. Mais un grand nombre de
personnes qui entretiennent ce feu déforment ce qui s'est passé. Je
comprends quand les gens se disent que quelqu'un d'autre est venu se
plaindre de Michael. Mais je crois qu'en toute équité la plupart des
gens ont compris. La plupart des gens comprennent que la cause est une
histoire d'argent.
Nous avons demandé à la mère de l'accusateur de nous donner sa version
des faits, mais elle a refusé et a refusé de laisser quiconque parler en
son nom.
ED
BRADLEY : Ce documentaire anglais en
février que vous n'avez pas aimé...
MICHAEL JACKSON :
Oui, je n'ai pas aimé.
ED
BRADLEY : Vous avez dit dans ce
documentaire que beaucoup d'enfants avaient dormi dans votre chambre.
MICHAEL JACKSON :
Oui.
ED
BRADLEY : Vous avez dit, je cite, "Pourquoi
ne pouvez-vous pas partager votre lit ? La chose la plus affectueuse que
l'on puisse faire c'est de partager son lit avec quelqu'un."
MICHAEL JACKSON :
Oui.
ED
BRADLEY : Au jour d'aujourd'hui,
pensez-vous toujours qu'il est correct de partager votre lit avec des
enfants ?
MICHAEL JACKSON :
Bien sûr. Bien sûr. Pourquoi pas ? Si on va se comporter comme un
pédophile, comme Jack l'Eventreur, comme un meurtrier, ce n'est pas une
bonne idée. Je ne suis rien de tout ça. C'est comme ça que nous avons
été élevés. Et je n'ai pas dormi dans le lit avec cet enfant. Et même si
je l'avais fait, ce n'est pas grave. Je dormais par terre. J'ai donné
mon lit à cet enfant.
ED
BRADLEY : Oui mais quand on considère tout
ce que vous avez traversé...
MICHAEL JACKSON :
Oui.
ED
BRADLEY : Quand on entend ces accusations,
ces insinuations, pourquoi vous mettriez-vous dans une position qui
pourrait vous apporter les mêmes problèmes ?
MICHAEL JACKSON :
Eh bien je fais toujours plus attention. Mais je ne cesserai jamais
d'aider et d'aimer les enfants comme Jésus l'a dit. Il a dit "Continuez
à aimer. Aimez toujours. Amenez des enfants. Faites comme les enfants."
Ce n'est pas puéril, mais enfantin.
MARK GERAGOS :
Il y avait à chaque instant entre le 7 février et le 10 mars, quand
Michael était là, il y avait toujours une tierce personne présente.
Toujours.
ED
BRADLEY : Et cette accusation sur l'agent
alcoolisé, du vin dit-on, qui aurait permis à l'enfant d'être plus
docile ?
MARK GERAGOS :
Ridicule! Il y a à chaque instant 100 employés à Neverland. Il y a des
agents de sécurité à plein temps. Il y a des gens présents toute la
journée, 24h/24h, 7 jours sur 7, qui ont justement des consignes
spécifiques d'empêcher des gens de faire ça. Les enfants sont
complètement hors de portée d'alcool.
ED
BRADLEY : Vous êtes père, vous avez trois
enfants.
MICHAEL JACKSON :
Oui.
ED
BRADLEY : Vous laisseriez vos enfants
dormir dans le même lit qu'un homme adulte qui n'est pas un parent, ou
bien dormir dans sa chambre ?
MICHAEL JACKSON :
Bien sûr! Si je connais cette personne, si je lui fais confiance et que
je l'aime. Ca m'est arrivé souvent quand j'étais petit.
ED
BRADLEY : En tant que parent, vous
laisseriez vos enfants dormir dans la même chambre que quelqu'un sur qui
on porte les mêmes accusations que sur vous ?
MICHAEL JACKSON :
Quelqu'un...
ED
BRADLEY : Si vous connaissiez quelqu'un sur
qui on portait le même genre d'accusation...
MICHAEL JACKSON :
Ed, je vois parfaitement ce que vous voulez dire.
ED
BRADLEY : Que celles portées contre vous,
laisseriez vos enfants dormir dans la chambre de cet homme ?
MICHAEL JACKSON :
Mmm, si je le connaissais personnellement. Parce que je sais comment est
la presse, et comment les gens peuvent déformer la vérité, si je le
connaissais personnellement, oui absolument. Absolument. Ca ne me
poserait aucun problème.
ED
BRADLEY : Vous savez ce dont ça a l'air
pour beaucoup de gens ? Vous les comprenez ?
MICHAEL JACKSON :
Qu'est-ce qui a l'air de quoi ?
ED
BRADLEY : Le fait que...
MICHAEL JACKSON :
Vous savez pourquoi? Les gens pensent au sexe, ils pensent au sexe. Mon
esprit ne fonctionne pas de cette façon. Quand je vois des enfants, je
vois le visage de Dieu. C'est pour ça que je les aime tant, c'est cela
que je vois.
ED
BRADLEY : Vous connaissez un homme de votre
âge, de 45 ans, qui partage sa chambre avec des enfants ?
MICHAEL JACKSON :
Bien sûr! Pas pour le sexe ! Non, c'est mal.
ED
BRADLEY : Eh bien je dois dire que je ne
connais aucun homme de 45 ans qui partage sa chambre avec des enfants
dont il n'est pas un parent.
MICHAEL JACKSON :
Eh bien, qu'y a-t-il de mal à partager son lit ? Je n'ai pas dit que
j'avais dormi dans le lit. Même si j'avais dormi dans le lit ça ne fait
rien. Je ne ferai rien de sexuel à un enfant. Ce n'est pas ce que j'ai
dans le coeur. Je ne ferais jamais une telle chose. Ca ce n'est pas
Michael Jackson. Je suis désolé, c'est quelqu'un d'autre.
ED
BRADLEY : Qu'est-ce que tout ça a fait à
votre carrière ?
MICHAEL JACKSON :
Ce que ça a fait à ma carrière ?
ED
BRADLEY : Oui.
MICHAEL JACKSON :
De quelle façon ?
ED
BRADLEY : Quel impact tout ça a eu sur les
ventes, les tournées...
MICHAEL JACKSON :
Mon album est numéro un partout dans le monde. Dans le monde entier.
Sauf les Etats-Unis, parce que... je ne veux pas en dire trop.
ED BRADLEY :
Mais ça n'est pas numéro un aux Etats-Unis ?
MICHAEL JACKSON :
C'est une conspiration, oui. Je ne veux pas en dire trop. C'est
suffisant ! Je ne veux pas en dire trop, parce que j'ai très mal. Oui,
je suis fatigué.
ED
BRADLEY : Michael, que diriez-vous à vos
fans qui vous ont soutenu dans cette épreuve ?
MICHAEL JACKSON :
Eh bien je leur dirais que je les aime beaucoup. Ils ont appris des
choses sur moi de loin. Mais si vous voulez vraiment me connaître, j'ai
écrit une chanson, et c'est la plus honnête que j'ai jamais écrite.
C'est la chanson la plus autobiographique que j'ai jamais écrite. Elle
s'appelle "Childhood." Ils devraient l'écouter. C'est vraiment celle
qu'ils devraient écouter. Et merci pour votre soutien, aux fans du monde
entier. Je vous aime de tout mon coeur. Je n'estime pas que tout cela
m'est dû. Rien ne m'est dû. Et je les aime infiniment, dans le monde
entier. |